samedi 27 août 2011

Brevet de base

Voici le récit de mon test brevet de base avec un peu de retard :

Après avoir préparé le briefing comprenant le détail de la doc pilote et avion, la météo, les NOTAM, la « navigation », les calculs de performance, le devis carburant et le centrage, je me rends à l’aéroclub. Mon testeur sera le chef pilote de l’aéroclub. Une fois le briefing terminé, je pars à l’avion pour faire la prévol. Mon testeur me rejoint, on met en route et roule pour la 34. Décollage, je vire a droite et croise les axes avec un cap pour le point SA, et je reste à 2000 pieds pour la sortie de zone. De SA, je suis le Rhône puis, après avoir passé Vienne dont j’évite le survol, j’arrive en vue du terrain. Je m’intègre correctement mais je fais mon auto info un peu tardivement à chaque fois. On fait une remise de gaz, mais cette fois ci je fais la radio trop tôt, c'est-à-dire juste après la remise de gaz, avec les volets encore sortis et relativement bas, j’ai sans doute voulu corriger le problème de radio tardive mais c’est raté. On prend un cap sur Bron et une fois dans une zone dégagée on commence la mania : vol lent, décrochages, positions inusuelles (mon testeur me demande de fermer les yeux et de baisser la tête pendant qu’il met l’avion dans tous les sens, et je dois ensuite récupérer la situation, plein gaz et assiette a piquer si je vois plus de bleu que de marron sur l’horizon artificiel, et inversement si je vois plus de marron). Ca se passe bien dans l’ensemble. On poursuit ensuite le retour sur Bron.

« Et si un avion arrive en face, comment tu l’éviterais ? »

« Et bien avec un virage à droite à grande inclinaison »

« Montres moi ! »

Je m’exécute donc, puis il me demande un virage à 60° a gauche. J’ai été un peu timide sur le 1er et il me demande d’en refaire un qui est convenable.

Retour sur Bron à 2400 ft et on se reporte verticale pour faire une PTU. Mais contrairement à ce que je fais d’habitude, le testeur me demande de prendre comme point d’aboutissement la bretelle A3, donc la mi-piste. Je suis un peu inquiet de cette nouveauté au départ, mais en appliquant la méthode tout se passe bien et on se pose après un peu plus d’une heure de vol. Je n’ose demander le verdict, et mon testeur me demande de le rejoindre au club après avoir rangé l’avion. En sortant du tarmac je croise un membre du club qui me demande comment c’est déroulé le test, puis me rassure en me disant qu’il a croisé mon testeur et que apparemment ça c’est plutôt bien passé. J’arrive au club et remplis les papiers lorsque mon instructeur arrive et me demande à son tour comment ça c’est passé. Mon testeur me laisse expliquer les erreurs que j’ai commis et les points à améliorer, mon instructeur est étonné car certaines erreurs que j’ai faites ne me sont pas habituelles.


Malgré tout, j’ai enfin la confirmation que le test est positif, et que je suis maintenant breveté de base ! Même si je ne suis pas sur de voler un jour avec ce brevet puisque je poursuis vers le PPL et que j’ai donc des solos supervisés à faire, je suis tout de même content d’avoir un premier brevet aéronautique.

Maintenant place aux navs en double puis en solo !


lundi 25 avril 2011

Navigation n°2 Le Puy

Afin d'aller plus loin avec un cout raisonnable, la méthode du binôme est imbattable.
C'est donc avec un autre élève pilote de mon club que nous avons fait une nav vers Le Puy.
La météo était pour le moins pessimiste et annonçait des orages, mais le temps à finalement été clément et nous avons pu partir. Je ferais l'aller et l'autre élève le retour.

Décollage à 11h avec un 172. C'est plus lourd au commandes que le 152, mais quand même bien plus confortable. La puissance supplémentaire est aussi appréciable.

Au départ de Bron

Lyon

Le point de sortie SA de la CTR

On monte au FL65 et on prend une route Saint Chamond- Monistrol - Le Puy. Il fait relativement beau, mais en arrivant vers Le Puy une barrière de nuages nous oblige à descendre nous faire secouer en dessous, et la visi diminue. Ce changement m'as fait chercher Le Puy avant mon estimée, et j'ai inconsciemment dévié de ma route. Et je me suis donc retrouvé perdu. Je me suis donc rattrapé à l'ADF et je me suis dirigé vers la balise PY avec l'intention de prendre ensuite un cap vers le terrain une fois à la verticale de cette dernière.
Mais la météo n'allant pas en s’améliorant, mon instructeur m'a donné quelques indices pour que je trouve le terrain sans passer par PY.

La "barrière" de nuages

On passe en dessous

On contacte Le Puy et on entend qu'un Pilatus viens de larguer les parachutistes. Il serait donc bon de se poser fissa afin d'arriver avant le Pil' et les paras. On fait donc une arrivée rapide, qui ressemblais d'avantage à une PTU qu'a une approche standard.
N'ayant pas l'habitude du C 172, le posé n'est pas des plus doux, mais nous sommes au sol en un seul morceau, et l'avion est même en état de redécoller ! Il était temps puisque le Pilatus suit peu de temps après.




Le restaurant de l'aérodrome étant fermé, on mange donc à l’hôtel situé juste en bout de piste. On commande ce qu'on pense être le plus rapide à préparer, et on mange assez rapidement pour repartir avant que le temps ne se dégrade trop.



De retour à l'avion je fais la prévol pendant que mon "binôme" s'installe à bord.
On met en route et on entend le Pilatus hésiter à repartir pour un largage en raison de la météo. Il décide finalement de partir et on fait un départ rapide pour ne pas le gêner. Une petite averse nettoie l'avion, puis on retrouve des conditions un peu meilleures en quittant le secteur.

Retour sans encombres à part un petit changement de cap demandé par le contrôle pour éviter un 737 de Ryanair au grand désespoir de mon binôme qui aurait préféré suivre son log comme prévu.

dimanche 24 avril 2011

Théorique en poche !

Pour une fois j'ai trouvé l'administration efficace, puisque j'ai reçu les résultats de mon théorique 2 jours après l'examen.

Et ça c'est plutôt bien passé ! Les heures de révisions les soir ont payés.


Je m'en veux assez pour la faute en Performances et préparation du vol d'autant plus qu'elle est assez débile, mais bon je ne vais quand même pas me plaindre !

Il ne me reste donc "plus que" la pratique. A commencer par le Brevet de Base que je ne devrais pas trop tarder à passer puisque j'ai le théorique et les heures nécessaires.

samedi 9 avril 2011

Première nav

Pour ma première "nav" j'ai commencé en douceur avec un vol Bron-Bourg en Bresse-Mâcon.

Après une préparation minutieuse du log de nav, du tracé sur la carte, et quelques annulations cause météo j'ai enfin pu faire ce vol attendu.

C'est donc par une belle après midi (quoique venteuse) que nous sommes partis. Première impression, le cap et la montre, ça marche bien ! Les points de repère apparaissent sous les ailes aux heures estimés, on passe le point de sortie de la CTR NA, puis Villars les Dombes et on arrive à Bourg.

Une verticale pour reconnaissance, il n'y a personne dans le circuit et c'est la piste 18 en service. On rejoint le début de vent arrière et on fait un touch. Au décollage on fait une altération de cap pour respecter la vac et éviter les entrepôts en bout de piste, puis on contourne Bourg pour se diriger vers Mâcon.

Un point tournant sur la ville de Vonas et on décide de ne faire qu'une verticale à Mâcon pour éviter que le vol ne soit trop long à cause du vent.

Et le vent est bien présent, pour la dernière branche, le retour sur Bron, il faut sortir les rames.
La vitesse sol ne doit pas être bien glorieuse et je pense avoir vu rire les oiseaux qui nous ont doublés.

On arrive finalement à Bron avec un peu de retard ou je termine par un presque kiss. Finalement, voler, ça ne s'oublie pas !

Pas de photos pendant le vol, j'étais déjà bien assez occupé à regarder dehors pour trouver les points tournants et dedans pour remplir le log et jeter des coups d’œil à la carte.

J'ai aussi pu tester l'application MyTracks de mon téléphone pour avoir la trace du vol.
Et ça m'a permis de voir que je ne vole pas droit ! Entre le vent et les ville à contourner, j'ai eu du mal à garder un point de repère au loin.
Pour ma défense, pour la dernière branche j'ai suivi la ligne de chemin de fer !



jeudi 24 février 2011

Périple atlantique pour le nouvel avion du club

Malgré la modernité des avions actuels par rapport à ceux de Lindbergh ou de Nungesser et Coli, la traversée de l'atlantique en monomoteur à piston reste une aventure.


Le Cessna 172 N5206S qui va s'ajouter à la flotte de mon aéroclub vient
en effet d'arriver des USA par la route MONTRÉAL - HALIFAX - SANTA MARIA - LISBONNE - PARIS soit une distance de 3802 NM (7041 KM)


Le pilote est un américain de 73 ans, qui fait 1 convoyage par mois!

Pour ce vol, le siège de droite et les sièges arrières on étés démontés et placés à l'arrière pour laisser la place à deux bidons (un de 208L et un autre de 113L)
Le lendemain la visite 50h avait déjà été faite et les sièges réinstallés, et j'ai pu faire un petit tour (Villefranche - Bron) dans ce nouvel avion.
Il y aura quelques modifs à faire pour "l'européaniser" la fenêtre des QNH est en inHg et non en hPa et la touche VFR du transpondeur affiche 1200.

Vidéo de l'atterrissage à Lyon Bron :




mardi 18 janvier 2011

Entrainement au VSV

Cette fois ci ça se présente bien, le temps prévu sur Lyon est beau tout le week end.
Mais en arrivant à Lyon le vendredi soir : brouillard épais.
Lundi matin au réveil, le ciel a l'air clair et je reprend espoir !
J'ai réservé l'avion pour 8h30 et je part au terrain. Mais en arrivant sur celui ci, horreur ! Un banc de brouillard le couvre entièrement et n'a pas l'air de vouloir se lever.

Maintenant que je suis là, autant avancer sur le programme, et on va donc faire du simu.
Le centre interclub dispose en effet d'un simulateur Alsim GSim 30s.
On va donc faire la leçon"Perte des références exterieures"
Pour cela mon instructeur me fait décoller de Bron, puis entrer dans une couche de nuage. Il me fait ensuite tenir des paliers, puis faire des virages de 180° à différentes vitesses.
Enfin il me guide pour rentrer au terrain et retrouver les conditions VMC avant de me poser.

En après la séance de simu, je jette un coup d'œil dehors : le ciel est maintenant presque dégagé, et il fera beau tout le reste du week end, mais tout les avions sont réservés.
Mon prochain vol est programmé dans 15 jours, on dit que l'aviation est une école de patience ...
En attendant poursuite des révisions pour le théorique et bachotage avec Gligli.

mercredi 15 décembre 2010

Vol hivernal

Après un mois sans voler à cause de mon éloignement de l'aérodrome (pour les études) j'ai profité d'un week-end à Lyon pour faire un petit tour au dessus de la neige.

Mais un vol matinal après des chutes de neige, ça se mérite !
En effet il à fallu déneiger l'avion qui était resté dehors, et réchauffer le moteur de la bête au sèche cheveux s'il vous plait !

Les ailes hautes rendent l'opération de déneigement plus délicate, et il faut pour cela un balais et une chaise :

Une fois l'avion déneigé et le moteur chaud, il ne reste plus qu'a rouler vers la piste en évitant autant que possible les congères et autres tas de neige.
La piste quant à elle est parfaitement propre et sèche.

Décollage et sortie de la CTR au nord par le point NW, un petit tour au sud de Villefranche et retour au terrain par NA.

Il restait encore un peu de neige apparemment !

S'ensuit une PTU, un encadrement et un tour de piste standard et il est déja temps de rendre l'avion (on a déjà pris du retard a cause du déneigement)

Le prochain vol risque de ne pas être pour tout de suite alors en attendant c'est révisions pour le théorique !