lundi 25 avril 2011

Navigation n°2 Le Puy

Afin d'aller plus loin avec un cout raisonnable, la méthode du binôme est imbattable.
C'est donc avec un autre élève pilote de mon club que nous avons fait une nav vers Le Puy.
La météo était pour le moins pessimiste et annonçait des orages, mais le temps à finalement été clément et nous avons pu partir. Je ferais l'aller et l'autre élève le retour.

Décollage à 11h avec un 172. C'est plus lourd au commandes que le 152, mais quand même bien plus confortable. La puissance supplémentaire est aussi appréciable.

Au départ de Bron

Lyon

Le point de sortie SA de la CTR

On monte au FL65 et on prend une route Saint Chamond- Monistrol - Le Puy. Il fait relativement beau, mais en arrivant vers Le Puy une barrière de nuages nous oblige à descendre nous faire secouer en dessous, et la visi diminue. Ce changement m'as fait chercher Le Puy avant mon estimée, et j'ai inconsciemment dévié de ma route. Et je me suis donc retrouvé perdu. Je me suis donc rattrapé à l'ADF et je me suis dirigé vers la balise PY avec l'intention de prendre ensuite un cap vers le terrain une fois à la verticale de cette dernière.
Mais la météo n'allant pas en s’améliorant, mon instructeur m'a donné quelques indices pour que je trouve le terrain sans passer par PY.

La "barrière" de nuages

On passe en dessous

On contacte Le Puy et on entend qu'un Pilatus viens de larguer les parachutistes. Il serait donc bon de se poser fissa afin d'arriver avant le Pil' et les paras. On fait donc une arrivée rapide, qui ressemblais d'avantage à une PTU qu'a une approche standard.
N'ayant pas l'habitude du C 172, le posé n'est pas des plus doux, mais nous sommes au sol en un seul morceau, et l'avion est même en état de redécoller ! Il était temps puisque le Pilatus suit peu de temps après.




Le restaurant de l'aérodrome étant fermé, on mange donc à l’hôtel situé juste en bout de piste. On commande ce qu'on pense être le plus rapide à préparer, et on mange assez rapidement pour repartir avant que le temps ne se dégrade trop.



De retour à l'avion je fais la prévol pendant que mon "binôme" s'installe à bord.
On met en route et on entend le Pilatus hésiter à repartir pour un largage en raison de la météo. Il décide finalement de partir et on fait un départ rapide pour ne pas le gêner. Une petite averse nettoie l'avion, puis on retrouve des conditions un peu meilleures en quittant le secteur.

Retour sans encombres à part un petit changement de cap demandé par le contrôle pour éviter un 737 de Ryanair au grand désespoir de mon binôme qui aurait préféré suivre son log comme prévu.

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